Tábor, Zvíkov, Orlík & České Budějovice

Début du séjour: arrivée à Tábor, en terres hussites et visite des environs.

Vendredi 10 juillet - Arrivée en République tchèque

On prend l’avion (Smartwings pour ne pas la citer). Ce n’est la 1ère fois pour moi. Du coup, il n’y a rien à raconter sur le vol lui-même: je reste bien sage. A Prague, on découvre que c’est l’été: il fait chaud. Pour aller jusqu’à Tábor, on va prendre le train. On se rend d’abord de l’aéroport à la gare où Maman me laisse avec papa dans la libraire de la gare; l’occasion d’essayer de dévorer mon premier menu tchèque (le seul truc que papa m’a laissé attrapé).
Le train pour Tábor est un peu poussif mais on finit par arriver. Maman récupère le siège auto qui nous sera bien utile ensuite quand on aura récupéré la voiture que Tomáš, un ami de maman qui habite Tábor et à qui nous prêtons notre appartement de Paris, nous prête aimablement.
Nous arrivons devant l’immeuble qui sera notre camp de base pendant les prochains jours et là premier pépin: le cadenas de la valise est coincé... et toutes mes affaires sont dedans. Papa scie le récalcitrant à l’aide d’un outil aimablement fournie par la voisine.
Et la journée s’achève par une première virée à Tesco (le Carrefour local; bon pas très local puisqu’il est anglais):  bières, petits pots et saucisses hongroises. Papa depuis son dernier séjour à Brno s’est lancé dans une dégustation à grande échelle des bières tchèques histoire de constituer un fond documentaire pour en faire un nième site web. Comme si ce qu’il pensait des bières (lui qui n’y connait pas grand chose) pouvait intéresser quelqu’un...

Samedi 11 juillet - Châteaux de Zvíkov et d’Orlík

Chouette: nos deux premiers châteaux! Car je ne vous ai pas dit que mes parents avaient décrété que je devais devenir “chateauvore” en tant que digne rejeton d’un voyageur optimisateur (ie. qui case le maximum de trucs à voir en un minimum de temps) et une historienne (ancienne guide touristique au château d’Austerlitz). Le premier, le château de Zvíkov, est de type médiéval au confluent de la Vlatva (le fleuve qui coule à Prague) et l’Otava. Il fait déjà plutôt chaud. Moi je m’éclate en refusant de dormir. Le premier grand moment de la journée (pour moi), c’est quand on prend le bateau entre Zvíkov et Orlík (pas Olrik, le méchant de Blake & Mortimer). On m’a installé tout devant et je m’éclate avec le vent qui me rafraichit le visage (pas du luxe). Pendant l’autre visite, je dors du sommeil du juste (je récupère du voyage) et après une klobasa (saucisse)/bière, on reprend le bateau. Qui ne trouve rien de mieux que de tomber en panne au milieu de la Vltava. C’est balot car il fait franchement chaud. Heureusement je m’occupe en regardant les enfants envoyés en expédition faire leur rapport à leurs parents sur la suite du voyage. Finalement, on nous transbordera et nous pourrons regagner la voiture... qui elle aussi refuse de démarer. Quelques péripéties plus tard, un garagiste nous la fait redémarer, nous change la batterie, et vogue la galère (à noter pour la petite histoire qu’une voiture automatique ne peut se redémarrer en poussant la voiture).
La journée ayant été bien chargée, maman décide, pour se changer les idées de piquer une brasse dans un étang. Une tradition tchèque!

Dimanche 12 juillet - České Budějovice

Aujourd’hui est un jour spécial: nous allons assister, à České Budějovice, à la première messe du frère Lukáš, un frère Dominicain qui m’a baptisé à Toulouse il y a un mois. On arrive un peu en retard car on a eu du mal à me lever. Pendant la messe, je sympathise à la messe avec Anežka, une grande qui doit avoir dans les 10 ans au moins. Après la bénédiction, nous repartons au centre à l’hôtel Metropol pour le déjeuner (un peu comme un banquet de mariage). L’hôtel Metropol jure un peu avec l’architecture de České Budějovice avec son style moderniste communiste.

S’ensuit une rapide visite digestive de la ville. Nous repartons ensuite sur àTábor.

Lundi 13 juillet - Tábor

En ce matin d’été, on décide d’aller à pied à Tábor. L’idée est très mauvaise: il fait déjà très chaud (et le retour sera encore plus pénible). Malgré la chaleur, on fait un petit tour de ville et histoire de se mettre à l’abri, on visite les souterrains qui traversent le centre-ville.
On rentre déjeuner la maison afin de faire la connaissance de Tomáš, Ivana et leurs trois filles. Le soir, après un après-midi calme que l’on passe en partie à la piscine municipale (où je m’éclate. Mon papa moins. Ma maman oui), on dîne dans le restaurant-cave de l’hôtel Dvorák, un bâtiment crème de style un peu Art Nouveau. Au menu de la cuisine de tradition tchèque... à la française (dans la manière de présenter les portions).