26 août – Arrivée en Namibie
Le lendemain fut encore plus long que la veille. Ceci dit, il faut reconnaître qu’à partir de la frontière entre le Botswana et la Namibie, le désert du Kalahari propose des paysages plus variés. Au bush monotone, il propose en Namibie, une plaine caillouteuse laissant entrevoir au loin des montagnes. A noter qu'en ce 26 août, c'est la fête nationale (fête des héros) en Namibie.
A la frontière namibienne, nous pouvons découvrir l’inévitable (mais nécessaire vu les taux de prévalence du virus VIH dans les pays d’Afrique australe) propagande anti-sida. Petite anecdote : des préservatifs sont distribués gratuitement ; des préservatifs pour hommes mais aussi… pour femmes ; fournis avec mode d’emploi.
A Gobabis, première grande agglomération namibienne après la frontière, nous nous arrêtons à l’inévitable Spar pour faire quelques courses et s’apercevoir qu’on ne parle que très peu de la future Coupe du Monde de rugby dans les journaux locaux. La Namibie est pourtant qualifiée ; ceci dit, le rugby ne semble pratiqué que par les blancs afrikaanophones ; ceci pourrait expliquer cette faible couverture médiatique.
Après un pique-nique sur le bord de la route, interrompu par la brève visite d’un véhicule militaire dont le chauffeur visiblement s’ennuyait, nous repartons sur Windhoek que nous n’atteindrons que le soir, n’entrevoyant la ville que très rapidement.
C’est en effet dans le camping du petit parc de Daan Viljoen que nous passons la nuit. La plus froide du séjour. Il faut dire que nous sommes à plus de 1600 mètres d’altitude. Avant la tombée du froid (de la nuit) nous avons le temps de nous promener un peu et apercevoir quelques babouins pilleurs de poubelles.
27 août – Le Damaraland et le massif du Brandberg |
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