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Lorsqu’on s’éloigne de la côte d’Islande, très accidentée, on arrive à un plateau basaltique, de médiocre hauteur, recouvert de lichens et de mousses au demeurant très fragiles, sillonné de crevasses et de coulées de lave, qui se sont entassés ici pendant des millions d’années.
Landmannalaugar est un de ces lieux magnifiques dl’Islande où l’être humain semble n’avoir pas de place. Pour peu que les éléments météorologiques, incarnations vivante de la colère de Thor, dieu nordique de la foudre, de l’orage et du tonnerre, se mettent de la partie, et les paysages prennent une tournure crépusculaire à l’image des lacs perdus qui entourent Landmannalaugar.
Mais dès que le soleil revient, le champ de lave, le volcan Brennisteinsalda, et les montagnes qui bordent le camp où est situé le refuge, prennent un aspect moins menaçant, plus serein qui invite à la marche et la découverte. |
