Tu as tort, a-t-il protesté en russe. Tu as tort sur toute la ligne. On n’est pas des nazis. Il ne faut pas avoir peur de nous. L’Ukraine aux Ukrainiens ne fait pas parti de nos slogans. Si tu aimes Kiev, tu dois aimer l’Ukraine. Et rien ne t’oblige pour autant à renoncer à tes origines. Tous ensemble, Ukrainiens, Juifs, Russes et Kazakhs, nous pouvons faire de l’Ukraine un pays européen...

Andrei Kourkov, Le Caméléon

Ce site aurait dû être réalisé fin 2004 après un séjour professionnel à Kiev à la veille de l’élection présidentielle controversée (elle sera à l’origine de la Révolution orange). A l’époque, malgré son accession à l’indépendance dès 1991, l’Ukraine commençait tout juste à sortir (chaotiquement il est vrai) de sa période soviétique…
Période soviétique que l’on peut désormais découvrir à travers une série de photos prises par mon père en 1966, à l’occasion d’un voyage organisé dans ce qui s’appelait encore l’URSS. Une époque en noir et blanc, presque surannée, complètement engloutie dans les tumultes dramatiques de l’histoire récente ukrainienne qui marque une rupture définitive avec ce passé (compliqué déjà à l’époque) commun avec la Russie.
18 ans d’histoire compliquée plus tard, le pays est aujourd’hui de nouveau victime d’une nouvelle tragédie.
Ce site a juste vocation à évoquer en quelques tableaux, la beauté de Kiev, capitale millénaire de l’Ukraine, victime de l’impérialisme agressif de son voisin.

Jean-Christophe de Cap sur Monde