Clefs de lecture
Par rapport au conte original :
- jai gardé la Mère (
) Elle
mintéressait. Et lamour entre une mère
et un fils, tous deux avec du caractère et de la dignité,
et un grand sujet quon ne traite pas dans les contes.
- Jappréciais laudace du début, mais
la mise en image ma forcé à aller plus loin.
(
) Lenfant coupe son cordon ombilical. Cest
une image forte qui allait dans le sens que je voulais. Rejet
des chaînes, oui, mais permettant dautant mieux
lamour et la confiance. Tant que jy étais,
jai fait que lenfant décide lui-même
de son nom. Pas contre, à part cette précocité,
je me suis appliqué à ne donner aucun pouvoir
particulier à ce petit enfant. Pas de tricherie surnaturelle,
seulement de lénergie, de la détermination,
de la générosité.
- Il aura affaire à la superstition et à lignorance,
il me fallait lui fournir simplement des explications simples,
aussi ai-je ajouté le noble grand-père.
- Jai rendu la sorcière plus redoutable et toujours
belle. Je me suis attachée à elle, et jai
posé la question que javais posé étant
petit : Pourquoi le méchant est-il méchant
? Cest la question quon ne pose jamais dans
les contes. (
) La sorcière fait le mal parce quon
lui a fait du mal et quelle souffre par une épine
empoisonnée.
- Qui a enfoncé cette épine empoisonnée
dans la colonne vertébrale dune jeune fille innocente
? Les hommes bien sûr. Je suis continuellement effaré
par les crimes, physiques ou moraux, perpétrés
par les hommes sur les femmes.
- Ainsi au lieu de la tuer, il sagit de comprendre, soigner
et aimer Karaba. Mais lamour entre un nouveau-né
de 20 centimètres de haut et une vamp de 2 mètres
de haut présente des difficultés. Jai donc
fait appel à un procédé de contes occidentaux,
le baiser qui transforme.
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