Shai-Hulud, le ver des sables

L’Épice est la plus précieuse substance de l’Univers Connu. Elle permet l’accroissement de la longévité. Sans elle, la Guilde spatiale est incapable de voyager dans l’espace et elle est indispensable aux cérémonies des soeurs du Bene Gesserit.Et Arrakis est la seule source connu du Mélange.

A l’origine du ver se trouve la « truite des sables ». Cette créature qui isole l’eau dans des poches dans des poches à l’intérieur de la couche poreuse. Dans chaque explosion de masse d’épices, ces « voleurs d’eau » mourraient. Les quelques survivants entraient alors dans une phase de cysohybernation dont ils émergeaient six ans après sous la forme de petits vers de sable, long d’environ trois mètres. Seuls quelques-uns réussissaient alors à échapper à leurs grands frères et aux poches d’eau de l’épice en gestation pour devenir avec le temps de gigantesques Shai-Hulud Les Vers sont la base de l’écosystème de Dune. 

Le ver des sables de Dune

Avec son « usine » interne de digestion, un ver de taille moyenne (d’environ 200 mètres de long) dégage dans l’atmosphère autant d’oxygène qu’une surface couverte de verdure sur dix kilomètres carrés. L’Épice nourrit les microscopiques créatures appelées « plancton du désert » qui sont à l’extrémité de la chaîne alimentaire. 

Le sable de Dune est donc en grande partie le produit de la digestion du ver.

Témoignage

« Elle ouvrit les yeux sur l’immobilité du désert, la chaleur du jour, le silence. Déjà, l’air vibrait au-dessus du sable, comme sous l’effet de la danse torride d’innombrables et infatigables démons. De l’autre côté du désert, l’image d’or de la falaise devenait de plus en plus floue.
Une pluie de sable, l’espace d’un instant, forma un rideau léger à l’extrémité de la fissure. Le sable grésillait de toutes parts, libéré par la brise du matin, par l’envol des premiers faucons quittant les falaises. Et après chaque cascade, Jessica continuait d’entendre comme un sifflement, de plus en plus fort. C’était un son que l’on ne pouvait oublier, lorsqu’on l’avait entendu une fois.
Un ver’ mumura Paul.
Il apparut sur leur droite, avec une majesté sereine. Une dune cheminant entre les dunes, traversant leur champ de vision. Droit devant eux, elle s’éleva un peu, rejetant du sable comme la proue d’un navire rejette de l’eau. Puis cela disparut sur la gauche.
Et le sifflement s’estompa, mourut. »