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Joseph
Kessel
Une
brève biographie |
Né
par hasard en Argentine en 1898, Kessel passe sa petite enfance en Russie
dont son père est originaire. Emigré à Nice en 1908,
il veut être boxeur puis journaliste. Engagé volontaire pendant
la première guerre mondiale, il sert successivement dans la cavalerie
puis dans l’aviation.
Il
fait alors son premier voyage autour du monde et épouse Sandi. Revenu
au journalisme, il fait paraître ses premiers romans, La Steppe
rouge puis surtout L’Equipage. Sa profession de journaliste
autant que son goût pour les paysages, les personnalités et
les situations extrêmes l’amènent à parcourir le monde.
On le retrouve au Proche-Orient, en Abyssinie mais aussi dans les bas-fonds
de Paris. Cette dernière expérience lui permettra d’écrire
Belle
de jour. Il n’a pas trente ans quand il obtient le prix de l’Académie
française.
Le
décès de sa femme, remet en cause son mode de vie. Pour Gaston
Gallimard, il devient éditeur. En 1932, paraît Fortune
carrée qui se passe en Mer Rouge sur les traces d’Henry de Monfreid.
Il part pour les Etats-Unis vers 1936, y reste peu, fait un rapide passage
en Amérique du Sud, avant de suivre l’entrée en guerre de
la France comme correspondant de guerre. La Débacle le pousse à
entrer dans la Résistance. Avec son neveu Maurice Druon, il écrit
les paroles du célèbre Chant des partisans qui servira
d’hymne à la Résistance. En 1943, il écrit L’Armée
des ombres.
Il
reprend son métier de journaliste à la Libération.
Publie Terre de feu sur la naissance de l’Etat d’Israël. Mais
les temps ont changé et ont peu de goût pour les romans d’aventure.
Remarié, il part pour l’Extrême Orient et l’Afrique des grands
lacs. De ses souvenirs du Kenya, il tire Le Lion (1958) qui lui
vaudra son plus grand succès. La critique le salue, De Gaulle lui
écrit pour lui dire son admiration, il devient célèbre
dans le monde entier.
En
1963, Joseph Kessel fait son entrée à l’Académie française.
Il écrira jusqu’à la fin de sa vie, malgré ses difficultés
conjugales liées au penchant de son épouse pour l’alcool,
continuant à fumer et à boire. Il meurt d’une crise cardiaque
le 23 juillet 1979. Il est enterré au cimetière Montparnasse.
De
lui Mauriac, dira: « Il est de ces êtres à qui tout
excès aura été permis, et d’abord dans la témérité
du soldat et du résistant, et qui aura gagné l’univers sans
avoir perdu son âme. »
Citations
Sélection
de liens
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