L'action
de l'association s'inscrit dans la durée. Et cela commence par l'enseignement
de base assuré par le centre de rattrapage du centre ou par une
école publique proche que PSE soutient. Dans la mesure où
ces enfants représentent pour leur famille une source de revenus
quand ils travaillent sur la décharge, PSE reverse pour chaque enfant
scolarisé un montant forfaitaire de riz correspondant à la
valeur « économique » (appelons les choses par leur
nom) de l'enfant.
Le grand défi
de PSE est de pouvoir accompagner ces jeunes jusqu'au marché du
travail. Pour ce faire, l'association a ouvert et continue d'ouvrir des
formations professionnelles. A ce jour, les trois principales filières
sont le secrétariat, la coiffure et les métiers de l'hôtellerie
(les hôtels de Siem Reap sont demandeurs de main d'ouvre qualifiée).
C'est d'ailleurs
pour pouvoir suivre les jeunes qui ont trouvé du travail à
Siem Reap (à deux pas d'Angkor) mais qui n'avait pas de famille
là bas pour les accueillir, que PSE a ouvert un petit centre d'hébergement.
Aujourd'hui,
PSE s'occupe de près de 3500 enfants et ce nombre continue de s'accroitre
avec un objectif clair : ne plus voir un seul enfant travailler sur la
décharge.