Angkor
Angkor

La perle de l'Indochine
Un site exceptionnel

Angkor est l'un des principaux sites archéologiques de l'Asie du Sud-Est. S'étendant sur quelque 400 km2 couverts en partie par la forêt, le parc archéologique d'Angkor recèle les admirables vestiges des différentes capitales de l'Empire khmer qui rayonna entre le IXe et le XVe siècle : le célèbre temple d'Angkor Vat et, à Angkor Thom, le temple du Bayon orné d'innombrables sculptures.

Angkor Vat

Dédié à Vishnu, ce «temple-montagne» fut élevé par le roi Suryavarman II de 1113 à 1150, une partie des sculptures ayant été achevées au XVIe siècle. Il représente, tant par son plan classique d'enceintes concentriques que par la perfection de ses proportions et la richesse et la qualité du décor sculpté dont il est recouvert, la plus belle réalisation de l'art classique khmer. Un chemin bordé de sculptures représentant le serpent mythique des eaux primordiales franchit une douve, délimitant une première enceinte avant de mener à un portique, puis à une plate-forme où se dresse le temple, dont la tour centrale culmine à soixante-cinq mètres. Le temple proprement dit est en fait constitué de trois enceintes, flanquées de tours d'angle. Les tours de la dernière enceinte sont reliées entre elles et avec la tour centrale par des galeries, au niveau du premier étage. Le mur de la troisième enceinte est orné de scènes mythologiques en bas-relief.

Angkor Thom et le Bayon

Le roi Jayavarman VII (1181-vers 1218) édifia une nouvelle capitale, Angkor Thom, pourvue d'un rempart de quelque 3 km de côté, des portes duquel partent quatre routes menant au temple central, le Bayon. Celui-ci, richement sculpté, est constitué de 51 sanctuaires, dont un, central, consacré à Bouddha. Chacun sanctuaire est coiffé de quatres visages monumentaux.

Un site menacé

Occupé par les Siamois en 1431, Angkor fut abandonné peu après par les rois khmers. Restée enfouie sous la redoutable végétation tropicale pendant des siècles, la cité fut découverte au XIXe siècle, et ses monuments furent restaurés et étudiés, notamment par l'École française d'Extrême-Orient, fondée en 1898. Malheureusement, Angkor est resté à l'abandon depuis 1973 et a souffert non seulement des intempéries, mais aussi des conflits cambodgiens et de pillages répétés. Le site est inscrit sur la liste du Patrimoine mondial depuis le 14 décembre 1992.


Cap sur l’Asie
: AngkorBaliThaïlande