Třeboň, Nové Hrady, Žumberk, Hluboká, Slavonice & Landštejn

Séjour à Třeboň: on rayonne autour de Třeboň... pour visiter des châteaux. Original non ?

Samedi 18 juillet - Třeboň

Transfert pour Třeboň, un peu au sud de Tábor. On y récupère les clés de l’appartement des beaux-parents de Tomáš), tout meublé en style néo-communiste (type de meubles assez typés que l’on retrouve dans tous les  vieux appartements; celui de Tomáš en revanche était plutôt de style Ikea) et sur ce on part en ville.
En ce samedi ensoleillé, Třeboň est très animée par une fête médiévalisante avec des concerts sur la place centrale de chansons anciennes accompagnés d’instruments anciens et modernes. On monte sur la tour (cette fois c’est facile pas comme à Tabor où Papa a dû rester au milieu pour éviter de me perdre). On mange typique: du pain grillé recouvert de saindoux et d’ail et en théorie de la carpe frite; mais comme l’attente était trop longue, on s’est rabattu sur du thon fumé; original mais a priori pas typique. Trdelník en guise de déssert (un  gateau roulé amande/canelle/noix) qu’on mange dans le parc en combattant les moustiques.
L’après-midi est consacrée à la visite du château de Třeboň, encore un qui appartenait aux Schwarzenberg. Et la visite me stimule: je suis déchaînée aujourd’hui et je babille tant que je peux lors du premier circuit (appartements du XIXe et XXe siècle). Papa me pose par terre et je joue avec ce qui traine à portée de main, sachant que comme je ne marche pas encore à quattre pattes je n’ai pas beaucoup de choix (piquet, meuble, tapis voire sac familial que papa laisse près de moi). Cette fois, mes parents ont anticipé en s’excusant par avance; du coup tout le monde me trouve charmante et je peux me lâcher. Papa aussi qui prend pleins de photos en m’utilisant comme alibi. En revanche pour le second circuit, je dors du sommeil du juste.
Ensuite, on se ballade un peu dans la ville, on (papa) goûte la bière locale (Regent) et on va à la piscine. Ultra moderne. Pas donnée (aux normes tchèques; environ 4 euros l’heure) mais super propre et surtout... vide. Il faut dire que c’est la piscine d’un des deux établissements thermaux de Třeboň. Je m’éclate comme une folle dans le bassin pour enfants avec papa qui a un prétexte pour ne pas aller nager dans le bassin des grands (plus froid) et maman qui nous lache parfois pour faire quelques longueurs.
Retour juste avant un gros orage de chaleur. Courses rapides au Penny Market: très cheap; à côté Tesco, c’est luxieux. Heureusement, ils ont de la Regent...

Třeboň
Třeboň

Dimanche 19 juillet - Châteaux de Nové Hrady & Žumberk

Après les fortes chaleurs des derniers jours, il a plu toute la nuit. Du coup, il fait bien frisquet ce matin là avant de partir en expédition visiter le château de Nové Hrady. Pas très spectaculaire et la météo tristounette n’arrange rien. Le premier circuit est consacré au XIX et XXe siècle et est assez classique... sauf que nous ne sommes que nous trois avec la guide. Le second circuit consacré à la visite des pièces plus anciennes est plus fréquenté.
Retour sur la place à la recherche d’un restaurant ouvert. On tombe sur un petit boui boui traditionnel où sur un coin de table avalons un goulash et du porc/choucroute. On n’y traine pas et restons d’avantage dans le salon de thé moderne en face du château où nous dégustons un struddel fromage blanc et myrtille! L’après-midi est consacré à une ballade dans la forêt autour du château. Mignon petit parcours romantique aménagé au XIXe. Nous enchainons sur le petit château de Žumberk et rentrons sur Třeboň et direction piscine!

Nové Hrady
Žumberk

Lundi 20 juillet - Hluboká nad Vltavou

En route pour Hluboká nad Vltavou, un des plus célèbres châteaux de Bohême du Sud (un des plus touristiques et caractéristiques en tout cas). Y parvenir à partir de Třeboň en prenant la route de České Budějovice est un peu sportif tant elle est à la fois étroite et encombrée (et parfois en travaux).
Mission accomplie: nous atteignons Hluboká avant les touristes! Il fait malheureusement encore tout gris de la veille ce qui n’aide pas. On décide de visiter 2 des 4 circuits de visite, et ce malgré l’avertissement ci-contre qui semble avoir été spécialement édictée pour moi.
Le premier circuit est consacré à la partie classique du château (avec un guide qui quoique anglophone parle français). Je ne me fais pas trop remarquer dormant du sommeil du juste; en revanche un couple se fait gentiment gronder: ils ont amené avec eux une sorte de furet ou un rongeur de ce type et la bestiole s’agite dans sa petite cage.
Le second circuit est consacré à la partie plus récente du château de Hluboká. Il s’agissait de la principale résidence des Scharzenberg en Bohême. Non restituée celle-là car datant d’avant 1947 (on leur a rendu les châteaux nationalisés après 1948 ie. après le coup d’Etat communiste; mais ces derniers étaient déjà des membres très influents des gouvernements d’après-guerre). C’est un superbe chateau dont il faut impérativement faire le tour à pied; et ce d’autant plus que le soleil est revenu et que tout est désormais beaucoup plus beau.
Déjeuner dans le restaurant touristique au pied du château. Excellente opération. Menu à 100 couronnes. Chaise bébé. Vue  sympa car l’hôtel est du même style que le château. Cerise sur le gateau: une mini-parade de chevaliers à l’ancienne faisant de la retape pour un spectacle de reconstitution historique.
Retour sur Třeboň en profitant de la sieste de la petite. Route toujours aussi belle mais toujours aussi peu agréable du fait de la circulation (cette fois, on est resté coincé derrière une sorte de cariole forraine trainée par un tracteur et qui trainait en plus un manège-balançoire).
A Třeboň, on loue des vélos pour se ballader le long du grand étang. Finalement, on n’en fera qu’une  heure pour ne pas trop me fatiguer (c’est rigolo 10 mn après, ça manque d’animation). Le temps de voir: de loin le tombeau Schwartzenberg, des bacs à élevage de poissons et des photos de l’étang. On enchaine ensuite sur la piscine. Le bonheur quoi...

Hluboká
Třeboň

Mardi 21 juillet - Slavonice & Landštejn

Profitant d’un trou d’air dans leur programme, Tatinek & Maminka ont décidé d’aller à Landštejn qui fait bien partie de la série des châteaux de Bohême du Sud (celle promut par l’office du tourisme de la région) mais pas des circuits classiques. Et histoire d’amortir le voyage de visiter Slavonice qui dixit le National Geographic (le guide sur la République tchèque, pas le journal), est inscrite au patrimoine de l’UNESCO. En fait, il fallait comprendre: « essaye de se faire inscrire au patrimoine mondial de l’UNESCO ». Car la ville qui fut prospère jusqu’en 1945 a souffert de sa désaffection consécutive à l’expulsion des Allemands de République tchèque (la ville qui faisait partie des Sudètes avait été rattachée à la province autrichienne voisine). Elle essaye depuis de faire classer ses maisons Renaissance décorée de sgraffites. Seul problème: la plupart mériterait un sérieux travail de restauration pour être à la hauteur de ses prétentions. Certaines maisons restent très belles toutefois et Tatinek s’engage dans le combat slavonicien en prenant des photos des maisons en question.
Point non précisé à ce stade du carnet: c’est la saison des myrtilles en Bohême du Sud. Et le long des routes, des particuliers vendent le fruit de leur cueillette. Nous avons acheté notre pot de myrtille sur le chemin... à des Slovaques. Mais Maminka ayant repéré un café baba cool dans lequel on peut décorer ses tee-shirts soi même (sic), nous (enfin mes parents) dégustons un gateau à la myrtille en buvant un jus de myrtilles glacé pendant que je m’amuse sur le sofa. En théorie, le lait des prochaines heures a dû avoir un arrière-goût de myrtille.
Nous faisons une rencontre insolite: une ancienne collègue de Tatinek qui était basée dans l’usine Saint-Gobain de Brno avec ses deux fils, son mari, sa soeur, son beau-frère et leur petite fille Marika, un mois de moins que moi avec qui je joue (enfin, je lui pique sa tétine et je la suce avec enthousiasme).
L’après-midi visite de Landštejn, un château médiéval remis vaguement sur pied à la sauvage à l’époque communiste (on n’a pas hésité à utiliser le ciment pour remettre droits certains murs et tour). Ambiance un peu, comment dire, populaire (gamins en survêtements ou treillis militaires, ventres à bière, et autres tenues de cycliste; sans compter les colonies de vacances) mais sympathique. Le château ne mérite toutefois peut-être pas d’être mis dans la même catégorie que les autres. Son mérite et que son côté médiéval cassé rompt un peu l’homogénéité (il y a un risque à la fin de se lasser des châteaux baroco-Renaissance décorés de bois de cerfs).
Retour à Třeboň en passant par la case piscine. Pour notre dernière fois, il y a foule dans le petit bassin à enfants mais je m’amuse bien comme à chaque fois avec ma nouvelle bouée Taupek. Le soir nous dégustons les myrtilles achetées le matin (dans mon cas mélangé à du yahoort). Et piscine ou pas piscine, je suis bien exitée encore lorsqu’il s’agit de me coucher...

Slavonice
Třeboň

Carnet de voyage
en Bohême du Sud

J9: Třeboň
J10: Nové Hrady & Žumberk
J11: Hluboká nad Vltavou
J12: Slavonice & Landštejn

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bière Regent de Třeboň

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avertissement anti-bébé

 

 

Restaurant de Hluboká

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Desserts à la myrtille de Slavonice

 

Ruines “restaurées” de Landštejn

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