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NAZCA
Jusqu’en
1940, Nazca n’était qu’une petite ville péruvienne perdue
au milieu de l’un des désert les plus secs du monde. On ignorait
alors que ce désert avait, il y a plus de mille ans, servi de toile
de fond à un peuple préinca pour dessiner ces immenses et
très étranges figures ou géoglyphes, qui constituent
encore aujourd’hui une des plus grandes énigmes scientifiques du
Nouveau Monde. |
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LES FAITS
Les
lignes de Nazca se présentent comme un entrelacs de figures géométriques
et zoomorphiques qui peuvent atteindre 300 m de long sur une surface de
500 m2 entre Nazca et Palpa. Ces lignes de 10 à 30 cm de profondeur
ont parfois une profondeur de m. Elles franchissent des ravins et des collines
sans que le dessin d’ensemble s’en trouve affecté. La couche supérieure
du sable a été grattée, pour délimiter des
zones plus claire, et les dessins sont formés par des cailloux.
L’absence presque totale de pluie et le vent qui balaie sans cesse la pampa
ont parfaitement conservé jusqu’à nous ces figures.
On
a recensé dix-huit type d’animaux, souvent des oiseaux, la plupart
du temps associés à des figures géométriques.
Les dessins les plus remarquables représentent un colibri de 60
m, un singe de 80 m, un oiseau-frégate de 135 m et une araignée
de 46 m de long. |
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LES INTERPRETATIONS
En
1939, le savant américain Paul Kosok émit l’hypothèse
que ces lignes constitueraient « le plus grand livre d’astronomie
du monde. » Il avait en effet remarqué que lors du solstice
d’été, les rayons du soleil couchant étaient parrallèles
à un groupe de lignes figurant un oiseau.
Mais
la grande spécialiste des glyphes est la mathématicienne
allemande, Maria Reiche qui consacra l’essentiel de son existence à
l’analyse et la protection des lignes. Pour elle « cet ouvrage a
été fait pour que les dieux puissent le voir d’en haut et
assister ses auteurs dans leur activité de pêche, d’agriculture
et dans leur vie en général. » La pampa était
également « un vrai calendrier astronomique » ; le dessin
du singe étant ainsi le symbole indien de la Grande Ourse, la constellation
qui, pour les populations anciennes, représentait la pluie. Une
année où cette dernière se faisait trop attendre,
les Nazcas dessinèrent le singe pour rappeler aux dieux que la terre
avait terriblement soif.
Maria
Reiche a également expliqué comment les indiens de Nazca
ont pu faire preuve d’une telle connaissance de la géométrie
et de la symétrie. D’après elle, ils utilisaient une unité
de mesure de base en l’occurrence la longueur de l’avant-bras (32,5 cm)
pour faire leurs calculs. Ils obtenaient la symétrie des tracés
en attachant des cordes à des piquets, pour former des cercles et
des arcs que traversaient des lignes droites. |
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